La production pétrolière en Algérie remonte en septembre
La production pétrolière algérienne a repris son ascension en septembre, enregistrant une augmentation de 17 000 barils par jour, après une légère baisse au mois d’août, selon le dernier rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Publié le 12 octobre, le rapport révèle que la production de pétrole brut en Algérie s’est élevée à
957 000 barils par jour en septembre, comparativement aux 940 000 barils par jour en août.
Le rapport révèle également que la production algérienne de pétrole brut a atteint 957 000 barils par jour en septembre, comparativement aux 940 000 barils par jour en août. En août, la production avait chuté de 19 000 barils par jour par rapport à juillet, alors qu’elle avait atteint 959 000 barils par jour.
L’Algérie applique actuellement une réduction volontaire de sa production en accord avec huit autres pays de l’alliance OPEP+, en plus des réductions déjà en vigueur depuis mai 2023. Cette politique vise à réduire les approvisionnements mondiaux de deux millions de barils par jour, et elle se poursuivra jusqu’en 2024. Le pays avait également mis en œuvre une réduction volontaire supplémentaire de
20 000 barils par jour en août.
Selon le rapport, la production totale de pétrole de l’OPEP a augmenté en septembre pour atteindre 27,75 millions de barils par jour, comparativement aux 27,48 millions de barils par jour en août. Cette hausse a été principalement conduite par l’Arabie Saoudite, le Koweït et le Nigeria.
L’Arabie Saoudite a augmenté sa production à 9,006 millions de barils par jour, le Nigeria à 1,390 million de barils par jour, et le Koweït à 2,576 millions de barils par jour. D’autre part, la production pétrolière de l’Irak a atteint 4,3 millions de barils par jour, celle de l’Iran 3,058 millions de barils par jour, et celle des Emirats arabes unis 2,924 millions de barils par jour.
En revanche, la production du Venezuela a chuté à 733 000 barils par jour, celle de l’Angola à 1,119 million de barils par jour, et celle du Gabon à 208 000 barils par jour.
Les prix du pétrole enregistrent un gain de 6%
Sur le marché mondial, les prix du pétrole ont connu une hausse significative, avec une augmentation de près de 6% en une seule journée. Le Brent a atteint 90,89 dollars le baril, enregistrant ainsi son gain hebdomadaire le plus élevé depuis février. Le brut américain West Texas Intermediate (WTI) a également augmenté, atteignant 87,69 dollars le baril. Ces hausses ont été motivées par les préoccupations des investisseurs quant à l’élargissement du conflit au Moyen-Orient.
Selon les experts, dont Joe deLaura de Rabobank, les prix du pétrole pourraient atteindre les 100 dollars le baril au cours de ce trimestre. Ole Hansen, un expert énergétique, a souligné que les prix pourraient encore augmenter avant de se stabiliser sur les marchés mondiaux.
La semaine dernière, les marchés mondiaux ont été secoués par une hausse de près de 4% des prix du pétrole, après l’opération «Déluge d’Al-Aqsa», lancée samedi 7 octobre par les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, suscitant ainsi des inquiétudes sur les approvisionnements.
Les analystes de la banque ANZ ont souligné dans une note adressée à leurs clients que les risques géopolitiques croissants au Moyen-Orient devraient soutenir les prix du pétrole, ce qui pourrait entraîner une plus grande volatilité sur les marchés pétroliers mondiaux. Cette hausse des prix a marqué une inversion de la tendance à la baisse enregistrée la semaine dernière, laquelle avait été la plus forte baisse hebdomadaire depuis mars. Le Brent avait chuté d’environ 11% et le brut West Texas Intermediate de plus de 8%, en raison des inquiétudes concernant l’impact de la hausse des taux d’intérêt sur la demande mondiale.
D’autres experts ont averti que les risques pour le pétrole augmentent en raison de la possibilité d’un conflit plus étendu qui pourrait se propager aux principaux pays producteurs de pétrole voisins, tels que l’Iran et l’Arabie Saoudite. Cette situation a alimenté les préoccupations des investisseurs et a contribué à l’incertitude sur les marchés internationaux du pétrole.