Par : L. Hichem
Le dernier Conseil des ministres présidé par le président Tebboune a donné des orientations stratégiques claires et déterminées, mettant en lumière des enjeux cruciaux qui touchent au quotidien des citoyens. À travers ses directives, le président ne se contente pas de poser des constats ; il appelle à une action immédiate et concertée pour faire face à des défis pressants. L’un des axes principaux de ses interventions concerne la nécessité d’éviter toute pénurie de produits de première nécessité, avec un accent particulier mis sur ceux produits localement. Cette directive s’inscrit dans une vision plus large de promotion de l’autonomie économique et de souveraineté alimentaire. Dans un contexte global où les chaînes d’approvisionnement sont souvent fragilisées par des crises diverses, renforcer la production locale apparaît comme une réponse pragmatique et stratégique. Cela va au-delà d’une simple gestion des stocks. Il s’agit de soutenir nos agriculteurs et nos industriels, d’encourager l’innovation et d’ériger un modèle économique qui privilégie le local. Le Président appelle ainsi à une mobilisation générale des ministères concernés, soulignant que la sécurité alimentaire ne peut être une option, mais doit devenir une priorité nationale. Parallèlement, il a fermement dénoncé la lenteur dans l’application des décisions par certains responsables. Ce constat alarmant met en exergue un mal endémique : le fossé entre la prise de décision politique et sa mise en œuvre effective. La promesse d’un changement ne peut se concrétiser sans une volonté forte et une action rapide. En soulignant cette problématique, il ne vise pas seulement à pointer du doigt les lacunes, mais il rappelle aussi l’urgence d’un véritable service public, où chaque fonctionnaire doit être un acteur du changement. L’introduction d’un système de plafonnement des prix est une mesure qui répond à une réalité économique préoccupante. Alors que l’inflation menace le pouvoir d’achat des ménages, cette décision vise à protéger les plus vulnérables contre les abus potentiels. Le Président insiste sur l’importance d’un encadrement rigoureux, soulignant que la protection des citoyens doit primer sur les intérêts spéculatifs. En instaurant des mécanismes de contrôle, il souhaite installer un climat de confiance entre les acteurs économiques et les consommateurs. En parallèle, il a évoqué un relâchement observé chez certains responsables, ce qui témoigne d’un besoin urgent de restaurer une culture de la responsabilité au sein des institutions. Chaque fonctionnaire public doit redécouvrir sa mission première : servir le citoyen. Ce rappel est non seulement une question d’éthique, mais également une exigence de performance. L’efficacité de l’administration dépendra de l’engagement personnel de chaque acteur à remplir les missions qui lui sont confiées. Ainsi, les orientations du président Tebboune vont bien au-delà d’une simple réponse à des urgences économiques ; elles visent à instaurer une nouvelle culture administrative, centrée sur la responsabilité, l’efficacité et l’engagement envers le citoyen. La route à parcourir est semée d’embûches, mais avec une volonté politique affirmée et une mobilisation collective, il est possible de transformer ces défis en opportunités. Le succès de ces mesures sera le baromètre d’une gouvernance renouvelée, où le bien-être des citoyens deviendra le véritable moteur des politiques publiques. C’est un défi ambitieux, mais essentiel pour bâtir une Algérie moderne, résiliente et prospère.