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jeudi, décembre 5, 2024

Adrar: impératif développement du réseau routier

Les participants à une rencontre sur le développement des zones frontalières, tenue dimanche à Adrar, ont mis l’accent sur l’importance du développement du réseau routier, en tant que facteur essentiel pour un développement économique global et durable des communes frontalières.

Les intervenants, des élus et membres de la société civile des communes frontalières de Reggane, Bordj Badji-Mokhtar et Timiaouine, ont plaidé, lors de cette rencontre consacrée à la présentation de l’étude d’aménagement des régions frontalières du Sud, pour le renforcement des réseaux routiers reliant les territoires de ces collectivités, en tant que support incontournable dans le développement des communes de la bande frontalière.

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Ils ont mis l’accent, à ce titre, sur l’importance d’une réhabilitation de tronçons de la RN-6 entre Reggane et Bordj Badji-Mokhtar (650 km), de la route reliant Bordj Badji-Mokhtar et Timiaouine (150 km), et de la route liant Timiaouine à la région de Silet dans la wilaya de Tamanrasset (180 km).

Initiée par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire (MICLAT), la rencontre a été aussi l’occasion de souligner la nécessité de s’intéresser davantage au volet de l’Emploi, en prévoyant des spécialités de formation en adéquation avec les besoins des activités économiques de ces régions, notamment dans les domaines de l’Energie et l’Industrie ainsi qu’en renforçant le parc logements pour assurer la stabilité de la population.

Les participants ont appelé, aussi, à améliorer le cadre de vie dans les zones frontalières, en accordant davantage d’intérêt aux centres de vie nouvellement créés entre Reggane et Bordj Badji-Mokhtar, et à accompagner les activités pastorales à travers la wilaya déléguée de Bordj Badji-Mokhtar (frontalière) et son classement comme région pastorale afin de valoriser sa richesse animale, à l’instar des activités de transformation de la viande rouge, des produits laitiers, et d’y consolider la ressource hydrique et la couverture en énergie électrique.

Le rapprochement de l’Administration du citoyen, la création d’espaces d’échanges commerciaux dans la wilaya déléguée de Bordj Badji-Mokhtar afin de développer les échanges commerciaux algéro-africains, ainsi que l’octroi davantage de soutien aux zaouias et écoles coraniques ont été d’autres questions abordées.


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L’essor des zones frontalières, maillon important du développement national global

Intervenant à cette occasion, le directeur général de l’Agence nationale d’aménagement et d’attractivité des territoires (relevant du MICLAT) a fait état de « la grande importance accordée par le gouvernement à l’essor des régions frontalières qui constituent un maillon du développement national global ».

L’Algérie dispose d’une bande frontalière de 6.385 km, englobant 12 wilayas et 57 communes frontalières avec huit (8) pays africains, faisant que ces territoires revêtent une « importance stratégique », a expliqué Madjid Saâda.

Il a estimé que le développement des régions frontalières est tributaire de la fédération des efforts des différents intervenants, ainsi que du renforcement du dialogue pour identifier et prioriser les domaines de développement, de sorte à consolider la situation de l’Algérie à échelles maghrébine et africaine ainsi que sa position de lien entre l’Afrique et l’Europe.

Cette rencontre, a-t-il souligné, vise à présenter l’étude d’aménagement des zones frontalières afin d’élaborer, à la lumière des travaux d’ateliers, un programme de développement qui réponde aux aspirations de leurs habitants dans les différents domaines vitaux.

Le directeur des études de l’Agence précitée, Ali Benseddik, a indiqué, pour sa part, que le travail de terrain menée l’an dernier dans les régions frontalières dans le Grand Sud, a permis de cerner l’ensemble des doléances de développement local dans ces régions.

« Les débats en ateliers de cette rencontre apporteront davantage d’éclairage sur les mécanismes susceptibles de concrétiser les orientations fixées », a-t-il ajouté.

Les travaux de la rencontre se poursuivent en ateliers regroupant différents secteurs et devant plancher sur les questions de développement local, d’amélioration du cadre de vie dans les villes, villages et concentrations d’habitants dans les zones frontalières, ainsi que des voies de développement des échanges commerciaux entre ces régions et les pays africains limitrophes.

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