Une femme émergeant du domaine de l’anthropologie à Oran, où elle occupait le poste de présidente du Centre National d’Anthropologie, se distingue par son expertise. Elle est l’illustre détentrice d’un doctorat avec mention dans ce domaine.
Soraya Mouloudji, cette jeune rêveuse, armée de son ambition et de sa volonté, s’est efforcée de se tailler une place honorable parmi les chercheurs et les experts. Diligente, comme le soulignent ses collègues à Oran, elle est également une excellente écoute et n’hésite pas à prendre les décisions appropriées en temps voulu.
Il y a deux ans, Mme Mouloudji a attiré l’attention des plus hautes instances du pays, qui y ont vu le cadre idéal pour impulser un secteur d’une importance cruciale : celui de la culture et des arts. Ce domaine a suscité un intérêt particulier de la part du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui, fort de son expérience en tant qu’ancien ministre de la Communication et de la Culture, possède une connaissance approfondie des forces et des faiblesses d’un secteur culturel complexe, nécessitant un souffle nouveau en matière de décision et une vision claire face aux défis que rencontre un ministère considéré comme la vitrine de la civilisation et de la créativité du pays.
Ainsi, le choix de Mme Mouloudji, forte de ses réalisations et des qualités qui l’érigent en leader, s’est imposé comme une évidence. Dès son installation, elle a entrepris de redynamiser le secteur, lui insufflant une vitalité digne de la nation et de son élite, tout en plaçant la compétence au cœur de ses priorités, loin des logiques de complaisance qui ont longtemps affligé le monde culturel et d’autres secteurs.
C’est ainsi que s’est éveillée la volonté de Mouloudji d’opérer un changement, en veillant à garantir la diffusion de l’initiative sur l’ensemble du territoire national, et non seulement dans la capitale et les grandes villes, comme cela avait été le cas par le passé. La bonne surprise tant attendue par tous fut l’édiction d’une loi protégeant les droits des artistes, témoignant d’une attention portée à leur situation sociale et à la reconnaissance de leur parcours artistique. Elle a également engendré une dynamique remarquable dans les domaines du cinéma, du théâtre, de l’écriture et des différentes formes d’art, sans oublier les luttes qu’elle a menées avec succès au sein de l’UNESCO et d’autres instances.
Nous disons donc à ceux qui ont bien agi : « Vous avez bien agi », et à ceux qui ont mal agi : « Vous avez mal agi ». C’est pourquoi il était impératif de rendre cet hommage à une femme qui, par son engagement envers les compétences, a su provoquer le changement.
Yacine Merzougui