Un premier bilan fait état de plus de 500 morts
Ghaza : Israël bombarde un hôpital
Le génocide de l’entité sioniste contre la population de Ghaza se confirme. Hier, l’armée d’occupation a bombardé l’hôpital d’Al-Ahly Maamadani, un des principaux établissements de l’enclave palestinienne. Un véritable carnage qui, selon un premier bilan, a coûté la vie à plus de 500 ghazaouis et fait près de 300 blessés. Des médias sionistes sont allés jusqu’à disculper l’armée d’occupation en affirmant que l’hôpital d’Al-Ahly Maamadani avait été la cible «d’une roquette du Hamas ». Pour la onzième journée consécutive, l’armée israélienne continue de bombarder la bande de Gaza par des frappes aériennes intenses, qui ont rasé des quartiers entiers et fait des milliers de morts et de blessés parmi les civils palestiniens. Hier, ces bombardements ont aussi fait tomber en martyr un chef des brigades d’al-Kassam, Aïmen Nawfel, alias Abou Ahmed. Le pilonnage de la ligne de front avec le Liban a tué sept soldats du Hezbollah portant ainsi le nombre de martyrs des troupes Nasrallah à onze éléments. Le nombre de martyrs est porté à au moins 3100 civils et plus de 1100 autres blessés, selon un dernier bilan provisoire communiqué par le ministère de la Santé de Gaza.
Les menaces provocatrices
Intervenant pour provoquer les groupes djihadistes, le ministre israélien de la Défense a indiqué mardi que «les membres du Hamas n’ont que deux options, la mort ou la reddition». Yoav Gallant a affirmé qu’«il n’y a pas de troisième option» en augmentant la pression des attaques de son armée sur Ghaza et en continuant de bombarder les civils sur leur chemin vers Rafah ou dans leurs maisons. Gallant a déclaré à la base militaire de Nevatim, dans le sud d’Israël : «Nos avions atteignent chaque point et chaque missile a une adresse. Nous atteindrons chaque membre du Hamas». Le chef de la défense israélienne, qui se tenait près d’un avion F-35, a ajouté : «Les membres du Hamas ont deux options : soit mourir sur place, soit se rendre sans condition, il n’y a pas de troisième option». Le ministre israélien de la Défense a menacé : «Nous éliminerons l’organisation Hamas et la dépouillerons de toutes ses capacités». Jusqu’à la mi-journée, le mouvement palestinien n’avait encore émis aucun commentaire concernant les déclarations de Gallant qui annonça la veille le début de l’opération «Epées de fer». En réponse à la menace de Gallant, Hamas a répondu par un brûlant message. Des vagues de missiles ont fait vibrer plusieurs points à Tel-Aviv, suivies de frappes intensives contre de nombreuses zones habitées de la capitale israélienne. Lundi, le canonnage des brigades du Jihad islamique a ébranlé le siège de la Knesset, à l’occasion de la reprise de ses travaux. Les députés avaient été, pour rappel, pris de panique quelques minutes seulement après le discours de Benjamin Netanyahou, venu promettre la victoire, sous les sirènes qui tonnaient pour rappeler aux députés d’aller se protéger dans leurs bunkers.
Le Conseil de sécurité responsable de l’effusion de sang
Le Conseil de sécurité de l’ONU a échoué, lundi 16 octobre, à adopter une résolution rédigée par la Russie qui appelle à un cessez-le-feu humanitaire à Ghaza. Le mouvement de résistance islamique Hamas a tenu les Etats défavorables à une résolution humanitaire de l’ONU pour responsables de l’effusion de sang à Ghaza. Il a imputé aux pays qui ont rejeté le projet de résolution de l’ONU visant à établir des couloirs humanitaires vers la bande de Ghaza la responsabilité de l’effusion de sang de civils dans l’enclave palestinienne. «Nous imputons aux pays qui ont rejeté le projet de résolution à des fins humanitaires du Conseil de sécurité la responsabilité de l’effusion de sang des civils dans la bande de Ghaza», a déclaré le Hamas, par voie de communiqué publié mardi sur son site.
S.B.