APW/Boumerdès : Le Budget Primitif 2021 décrié.
Par Wahab
L’aménagement des zones d’activités (ZAD) reste le parent pauvre dans la vision des élus APW dans le budget primitif de 2021, paradoxalement au moment où les hautes instances du pays appellent à la relance du secteur économique très affecté par la pandémie de la Covid19, à Boumerdes ce volet a été totalement ignoré lors de la dernière session de 2020.
Situer idéalement aux portes Est de la capitale à un jet de pierres de l’aéroport international et sur des axes très fréquentés la trentaine de sites dégagés depuis des années ne sont pas prit en considération par les élus APW qui ont dégagés 56,7% des 1,68 milliard de dinars du BP 2021 soit 954 millions de DA au moment ou le chapitre équipement et surtout investissement n’a bénéficiera que de 730,4 millions de DA c’est-à-dire 43,3 %.
Cette répartition en cette période de crise mais aussi de relance voulue par les pouvoirs publiques ne trouve aucune explications chez les experts et autres investisseurs qui attendaient un dégel dans la prise en charge des zones créatrices de richesses au moment où des élus pointent un point accusateur vers la commissions financière et le président de l’assemblée qui semblent-ils n’ont fait que copier/coller de la copie présentée par l’administration.
Certains élus qui sont montés au créneau lors de cette dernière session de 2020 dénonçant l’augmentation des dépenses de fonctionnement de plusieurs directions qui passent de 84 à 112 millions de DA et le peu de crédit accordé au secteur de la jeunesse de l’enseignement et de la culture, le budget de ce dernier secteur a été divisé par 4 passant de 21 millions de DA à 5 millions, alors que les charges de l’institution APW sont estimés à plus de 33,8 millions de DA repartis entre frais de mission et carnets d’essence.
Avec une baisse de 204 millions de dinars pour le nouveau BP par rapport au précédent la commission financière de l’APW n’a pas jugé utile de réajuster sa vision, mais au contraire elle apporte plus de crédit à la politique dépensière de l’exécutif.
Wahab