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lundi, janvier 13, 2025

2022, une année pétrolière par excellence

La vigueur des marchés boursiers, souvent liée aux prix du pétrole ! Cette substance qui poursuit sa courbe ascendante est synonyme d’une reprise économique constante sur l’échelle mondiale, ou tous les voyants de ce marché sont au vert. Selon des prévisions, les cours de pétrole resteront à des niveaux élevés durant l’année 2022.

Le redressement des prix de l’or noir constitue un fort indicateur pour la croissance de l’économie, après avoir atteint un nouveau record avoisinant les 85 dollars le baril pour le Brent. D’ici janvier 2022, on s’attend que les prix atteignent les 100 dollars le baril, et ce, en raison des prévisions d’une hausse de la demande mondiale.

Pour la première fois depuis 2018, les cours de pétrole ne cessent de fluctuer jusqu’à mars 2020, ou le baril a atteint son plus bas niveau. A partir de cette date, les prix ont commencé à augmenter pour atteindre les 85 dollars en octobre 2021. Ce niveau élevé devrait-être maintenu  durant les prochains mois, pour s’envoler dès l’entame de l’exercice prochain.

Face à cette situation multidimensionnelle, les prévisions de croissance mondiale s’établissent à 6 %. Ce taux demeure inchangé par rapport aux perspectives précédentes, mais les composantes de cette croissance vont connaître des évolutions, à la suite de la progression du marché pétrolier.

D’après les études des experts, les marchés financiers se sont montrés, ces derniers jours, plus optimistes sur la situation de l’économie mondiale. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés ors de l’Organisation, constituant l’OPEP+, quant à eux, restent arc-boutés sur leur calendrier de relèvement progressif de la production et verrouillent ainsi, pour l’instant, un marché qui souffre d’une offre insuffisante. Sur ce, la récente hausse des prix du pétrole est intervenue au milieu d’une vague d’attentes de prix haussières de la part des bourses et des traders, et d’autres gains en gaz naturel et spéculation selon laquelle l’industrie de l’énergie n’investit pas suffisamment dans les combustibles fossiles pour maintenir les approvisionnements aux niveaux actuels.

La hausse des prix du pétrole est intervenue de manière significative pour deux raisons principales : la première étant les craintes d’un manque d’approvisionnement en pétrole américain après la baisse de ces stocks, en plus du taux de demande élevés avec l’amélioration des conditions économiques et l’atténuation de l’impact de la Covid-19. Une chose est sûre, les prix actuels conviennent aux membres de  l’OPEP+, qui généreront des revenus dont ces pays ont besoin, alors que les prix continuent d’augmenter à des taux plus élevés en 2022.

Dans ce sillage, d’autres prévisions suggèrent que le déficit du marché pétrolier enregistré cette année se transformera en excédent l’année prochaine, les observateurs du secteur s’attendent à ce que le volume tende à nouveau à l’excédent en 2022, si l’OPEP+ continue de reculer sa production, et les autres producteurs (non affiliés) augmentent leurs approvisionnements en réponse à la hausse des prix.

Une aubaine pour l’Algérie

A 80 dollars le baril, la balance des paiements en Algérie devient positive ce qui fait qu’en 2022, les experts estiment qu’il n’y aura pas des prévisions de déficit. Au contraire, un excédent en matière pétrolière sera enregistré pour ressourcer environ 4 à 5 milliards de dollars qui vont être probablement versés au fonds de régulation des recettes (FLR). Cette prévision permet de redynamiser les grands investissements tels que les travaux publics, le logement et autres domaines de taille, ce qui va entraîner une véritable croissance économique. Avec cette perspective assure une certaine stabilité à l’Algérie en 2022. Pour la facture d’importation des produits agroalimentaires estimés de 2 milliards de dollars ayant effondré les réserves en devise, le gouvernement pourrait positiver sa facture et limiter les importations à travers l’encouragement de l’investissement dans différents secteurs productifs, en particulier l’agriculture tant que ce secteur est déjà passé vers l’exportation.      

M.B.

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