En 15 ans, les investisseurs français ont enregistré en Algérie seulement 163 projets de productions de biens de services, pour un investissement de 324 milliards de dinars, et 22 755 créations d’emplois.
C’est ce qui a motivé le dépalcement à Paris d’une délégation de l’Andi, organisme chargé de l’investissement en Algérie. L’ANDI a plaidé jeudi à Paris pour pousser les porteurs de projets français et franco-algériens à investir en Algérie et pour relever le niveau des échanges entre les deux pays.
Une réunion avec des investisseurs français a été organisée ce jeudi dans les locaux des Champs Elysées du cabinet international d’avocats LPA-CGR. LPA-CGR Avocats dispose de dix bureaux dans le monde dont un en Algérie, piloté par l’avocat Chems-eddine Hafiz, figure de la communauté algérienne en France.
LIRE AUSSI L’accord de l’Opep sera reconduit pour trios mois
Après que le chargé d’affaires de l’Algérie en France, M. Saïd Moussi, eut souligné l’importance de faire connaître les nouveaux textes pour contrer « les images stéréotypées » relayant la fausse idée d’une difficulté d’investir en Algérie, M. Branki, Directeur des études et chef de la division « promotion des investissements » à l’ANDI, a expliqué en détail les nouvelles dispositions du code des investissements adopté en août 2016. Le « carnet de l’investisseur », véritable vademecum de la création d’entreprise publié par l’ANDI, avec une version numérique, a été diffusé à cette occasion.